Vers une interdiction des incitations à la violence en ligne en Israël
La date du 25 décembre 2016 est celle pendant laquelle fut approuvé le projet de loi sur la possibilité pour le gouvernement et pour un tribunal d’ordonner à des médias sociaux de retirer des publications incitant à la violence en ligne.
Ainsi, grâce à ce projet, il serait désormais possible de demander à Facebook, YouTube ou Twitter de supprimer des contenus encourageant la haine, des sentiments meurtriers et la violence en ligne, non seulement contre les Israéliens mais aussi contre tout être humain.
La violence en ligne : état des lieux
La Ministre de la justice, Mme Ayelet Shaked, et plusieurs autres ministres israéliens, à l’origine de ce projet de loi, affirment que les contenus incitant à la violence en ligne représentent un véritable risque pour la sécurité de chaque individu, du grand public et même de l’Etat. En effet, Internet est un outil de choix aux mains des terroristes et a facilité la mise à mort de milliers de personnes de par le monde.
Et rien qu’en un peu plus d’un an, un nombre incroyable de Palestiniens et d’Israéliens a trouvé une mort atroce, suite à des vidéos et des publications des djihadistes faisant la réclame de la violence en ligne.
Non à la violence en ligne
Le gouvernement israélien et de plus en plus de particuliers, victimes ou non d’actes terroristes suite à des incitations à la violence en ligne, se font entendre à grand coup médiatique afin que les grands réseaux sociaux tels que Facebook accepte de retirer tout contenu jugé dangereux. Ces médias sociaux devraient être soumis à des réglementations sévères au même titre que la communication, l’alimentaire, le transport et d’autres domaines et de ce fait, accepter de supprimer toute publication faisant l’éloge de la violence en ligne.